Les valeurs éthiques et morales sur lesquelles se fonde l’accompagnement des personnes en situation de handicap sont : la responsabilité, le respect de soi et de l’autre, l’unicité et la singularité de l’individu, la tolérance et l’amour.
Valeurs de références - Valeurs éthiques et morales
La responsabilité
Il s’agit de l’obligation ou de la nécessité morale, intellectuelle, de remplir un devoir, un engagement, ou de réparer une faute, un acte, ou encore de la capacité à prendre une décision. Responsabilité désigne ainsi une relation à trois termes : la personne considérée comme responsable, le domaine de responsabilité (actions, attitudes) et l’instance devant laquelle elle a à rendre des comptes (la loi, la conscience morale, les représentants de l’institution et de ses règles de vie, etc.). Dans les limites de sa capacité à la responsabilité ou d’une situation de handicap mental qui pourrait le dégager entièrement ou partiellement de sa responsabilité, l’homme est sujet de droit ou sujet moral, qui doit assumer ses actes et leurs conséquences, positives comme négatives.
Le respect de soi et de l’autre
Il s’agit de reconnaître sa propre valeur comme celle de l’autre et de chacun, ou d’une chose jugée bonne, avec la résolution de n’y pas porter atteinte, de ne pas l’enfreindre. Il s’agit aussi d’adopter une attitude de considération positive, de se conduire envers chacun avec réserve et retenue, de le traiter avec égard, par une contrainte acceptée tendant vers la confiance.
L’unicité et la singularité de l’individu
Il s’agit de reconnaître l’homme dans son identité, dans sa nature, dans ce qu’il a d’unique, tant dans ses besoins, ses intérêts, ses talents que ses capacités à se réaliser en tant qu’individu, en agissant non par l’arbitraire mais en suivant sa propre conscience, en le reconnaissant pour ce qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, et responsable de ses actes.
La tolérance
La tolérance se fonde dans l’intuition qu’aucun homme n’est en soi libre de tout préjugé ou infaillible, mais plus profondément encore dans la reconnaissance des autres comme des personnes libres et égales, qui ont le droit d’exprimer leurs propres opinions et d’agir conformément à celles-ci, dans la mesure où ils n’empêchent pas les autres d’exercer les mêmes droits.
L’amour
Le concept d’amour comprend trois sphères de sens : sexualité, érotisme et intérêts intellectuels communs. A ce titre il s’intègre dans les formes de l’interaction sociale, à la recherche d’un juste équilibre entre l’amour de soi et l’amour d’autrui.